Quand le client devient l’outil Marketing de son prestataire
Nul n’oublie qu’être en tête des résultats de recherche sur Google est le sésame de tout business.
Quand on sait que 94 % des clients potentiels recherchent les services sur la toile. On ne peut pas faire l’impasse sur la stratégie de référencement. 2019 est en plus l’avènement des recherches diversifiées : texte bien sûr, mais aussi vocales, ou encore directement vidéos etc…. Il est indispensable de penser à cette stratégie inéluctable. Je vous propose donc de vous aider et de vous offrir LES VRAIS SECRETS pour apparaitre sur la 1ere page du le moteur de recherche 😉 Ça vous dit ? C’est parti !
Depuis 2017, on les voit un peu partout… Ces #hashtag, et ses @identifications qui annoncent un défi, une idée… Vous voyez un peu mieux de quoi je veux parler ?
Petit rappel sur les hashtag
A l’origine le hashtag permet d’être plus impactant. Pour les entreprises (ou entrepreneurs) il permet d’avoir un fil conducteur et de rassembler une communauté autour d’un thème spécifique.
En communication, c’est un bon moyen de fédérer ses fans ou followers et de créer du lien. Le hastag va permettre de suivre le mouvement créé, de donner un sentiment d’appartenance que nous apprécions souvent. Vous pouvez en apprendre plus sur cet article.
Dans l’absolu et vu sous cet angle, rien d’alarmant me direz-vous, pourtant, avec ces mouvements actuels j’y vois justement les déviances d’une pratique qui n’était à la base qu’informative.
Quel est le rapport ?
Mon objectif ici n’est pas de dénoncer une pratique, mais véritablement d’informer les personnes concernées (clients) qui ne sont pas au fait de tout ce qui se passe derrière ces opérations. Cela fait d’ailleurs partie d’un tout. A là fois opération de communication, que promotion et même Neuromarketing !
Depuis 2017, des grands noms utilisent donc ces pratiques sous l’annonce de défi de développement personnel. Au départ, je trouve même ça encourageant : voir toutes ces personnes faire les défis, être unies vers un meilleur « soi », vers leur réussite. Et je ne remets absolument pas en cause les bien-faits psychologiques de l’exercice. Cependant, il ne faut pas être dupe. Et c’est là où je tenais à spécifier les choses : Quand vous participez au Défi Tartampion lancé par Dupond et Dupont … Et bien vous faites clairement l’apologie des organisateurs.
Une pratique que je trouve agressive
Il est clair qu’il ne s’agit que de mon point de vue. Mais pour moi, la technique marketing est pour le moins agressive. Puisque l’objectif est une action marketing de masse. On se retrouve du coup avec un nombre incalculable de hastags, de personnes taguées également (qui ne le souhaitaient pas forcément d’ailleurs) et on les voit partout ! Puisque finalement, c’est aussi là la force des réseaux sociaux.
Mais en fin de compte, les seul.e.s à qui l’action profite vraiment sont les organisateurs, qui voient leur social rank grimper en flèche.
Mais pourquoi est-ce pour moi contre productif voudrez-vous peut-être savoir ?
Et bien parce que l’effet produit est à l’opposer de ce que l’on souhaite avoir en tant que clients potentiels. Et je vais bien sûr développer.
Une stratégie de communication bien connue : la répétition
Le premier point que je vous propose, est celui-ci. On est clairement dans une stratégie de communication dite de répétition. Où finalement le matracage crée la notoriété.
La plus connue en France pour tous ceux de ma génération … Mercurochrome. Où l’effet de répétition était plus que flagrante.
On a là également à faire à une technique neuromarketing bien connue qui utilise les biais cognitifs et qui crée l’ancrage à partir du moment ou on entend (dans les vidéos) et on voit (puisqu’écrit également) à chaque fois le nom du défi et les personnes organisatrices.
Du coup, il n’y a même plus vraiment de libre arbitre quelque part et on nous impose ces personnes sans vraiment s’y intéresser.
C’est aussi une façon de discréditer les règles de recommandation
L’une des meilleures stratégies de communication au monde, c’est ?? Le bouche à oreille bien sûr ! Cette façon naturelle qu’à un client heureux de nous recommander auprès de ces proches parce qu’il est très satisfait.
C’est à mon sens le meilleur marketing qui puisse exister. Sauf que cette fameuse approche discrédite complètement les règles de recommandation.
On est là dans une simple citation de masse. Alors qu’il n’y a aucun critère qualitatif qui en ressort. Que l’on cite des personnes car on a travaillé avec elle, qu’on est satisfait de la prestation ou du produit est une chose. Faire de la « promotion » sur le nom d’un défi est pour moi bien de la propagande et pas un véritable avis objectif de recommandation. Et au final, je trouve que cela amoindrit complètement l’idée même de référence.
Une falsification de preuve sociale
Au delà de l’aspect marketing agressif, vient aussi pour moi cette idée de preuve sociale complètement faussée. Car bien sûr, cela se passe sur les réseaux sociaux. Et aujourd’hui la « social proof » donc est un élément essentiel pour les entrepreneurs.
L’engagement de leur communauté, et forcement sa croissance est un objectif comblé par ce phénomène. Le truc, c’est que derrière, cela permet de « faire monter » justement ces personnes en tête d’affiche pour des raisons (encore une fois) non qualitative.
Et il faut le dire, social proof performante = plus de référencement sur Google !
Et oui, en fin de compte un autre objectif marketing est comblé grâce à cette action, booster le référencement de ces noms, ce qui forcément engendrera également une hausse de leur chiffre d’affaires.
Et qu’est-ce que j’en ai à faire finalement ?
Je connais un grand nombre de personnes ayant participé à ce type de défi, et je me suis rendue simplement compte qu’un grand nombre d’entre elles n’étaient absolument pas conscientes des enjeux business qui se cachaient derrière ces opérations. Et j’ai eu ce besoin de leur exprimer en toute transparence. Après, je connais aussi certaines personnes qui étaient tout à fait éclairées et appréciant les protagonistes le faisaient absolument volontiers. Et c’est tant mieux ! Mais pour tous les autres, je trouvais honnête de pouvoir leur exprimer tout ce qui se cache derrière ces actions car je trouve que ce n’est pas assez transparent pour la plupart des participants.
Pour moi l’action est bonne si on ôte la nomination
Et j’ai même envie de vous encourager ! Les défis sont un super outil d’engagement pour les communautés sur les réseaux sociaux. Et si vous avez des idées surtout, ne vous en privez pas ! Comme mon amie Elina et son défi « j’apprends à m’aimer » qui propose à sa communauté une action par jour durant 28 jours, pour apprendre à se regarder et se voir avec bienveillance. (j’vous le recommande, ça fait du bien ! lol – non, non juré, elle ne sait même pas que je la cite !). Y a pas de chichi, pas de blabla et on est vraiment dans l’action. Et là on a un réel élan communautaire car on le fait pour soi. Sans avoir à citer quoi ou qui que ce soit.
Bien évidemment, le hashtag est de mise, puisqu’il permet à tous les participants de se suivre et de se retrouver. Mais pas en mode promo vous voyez la différence ? Mais la gourouattitude en mode je cite « qui » avec quelle posture .. C’est pas un peu too much ?
Mon devoir d’information étant terminé, vous êtes absolument libre de participer à ces défis ! S’ils vous aident ou vous font du bien, c’est tout gagné ne vous en privez surtout pas ! 😉
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